Réduire sa facture « ordures ménagères »

L’ association citoyenne pour Mennecy se réunit samedi 1er octobre à 15h dans le parc de Villeroy en haut de l’allée des séquoias sur le thème: Comment réduire sa facture des ordures ménagères?

Venez échanger avec nous vos expériences, vos idées,

Merci et à samedi,

Le président,

Didier Balick

Ordures ménagères : grande manif



ORDURES MÉNAGÈRES : MANIF LE 24 SEPTEMBRE DEVANT LA CCVE ! TOUS ENSEMBLE POUR UNE MEILLEURE GESTION !

Et voilà, le moment tant redouté est arrivé ! Après les factures délirantes reçues en juin, voici maintenant la réduction de service à partir de cette semaine. Désormais, la levée des poubelles « OMr » (vertes) n’aura plus lieu qu’une semaine sur deux ! On ne remercie pas les élus qui ont voté pour ces mesures contre les souhaits des populations !

Par rapport à 2020, la plupart des ménages des communes de la CCVE subissent désormais des hausses autour de 80 % pour 12 levées par an pour chacun des deux bacs en 120 litres. Ceci correspond à une perte de pouvoir d’achat de plus de 100 euros par an !

Ces hausses colossales en même temps que la baisse de la qualité de service sont inacceptables.

Mobilisons-nous ! Il est temps d’en finir avec la gestion du passé !

VENEZ NOMBREUX À LA MANIFESTATION LE SAMEDI 24 SEPTEMBRE À 15H00 DEVANT LE SIÈGE DE LA CCVE À BALLANCOURT ! (sur le parvis, à côté de la poste)

Carte :

https://goo.gl/maps/zDezYj7p4V6xv5kp9

GPS :

48.52676, 2.37901

#démocratie#probité#éthique#transparence#orduresmenagères#levées#poubelles#SIREDOM#CCVE

De l’art d’être de bons ancêtres

anticiper le bien-être des générations futures sur sept générations à chaque prise de décision

THE BOSTON GLOBE IDEAS (BOSTON )

Les habitants de la petite ville japonaise de Yahaba mènent depuis 2015 une expérience originale en incarnant dans des débats de politique locale le point de vue des citoyens qui seront à leur place dans quarante ans. Une expérience dont nous gagnerions tous à nous inspirer, commente ce philosophe britannique.  

Dans son discours de fin de mandat, en 1796, George Washington a sommé les Américains de ne pas “abandonner sans scrupule à la postérité le fardeau qui a été le nôtre”. Il parlait de la dette publique, mais aujourd’hui sa mise en garde pourrait également s’appliquer aux nombreux problèmes et risques laissés aux citoyens de demain, des bouleversements climatiques aux dangers posés par l’intelligence artificielle, en passant par le racisme institutionnel qui se transmet d’une génération à l’autre.

Qu’il en soit conscient ou non, George Washington avait identifié le point faible de la démocratie : le fait que les milliards et milliards d’êtres humains qui viendront après nous et sont concernés par nos choix n’ont pas voix au chapitre. Ils n’ont aucun droit et personne ne les représente. Leurs intérêts ne peuvent rivaliser avec les nécessités impérieuses d’une élection présidentielle ou le rythme effréné de l’info en continu. Et, puisqu’ils n’ont pas encore d’existence incarnée, ils n’ont pas les moyens de mener des actions directes comme se jeter sous les sabots de la monture d’un roi, à l’instar des suffragettes anglaises.À lire aussi:Courrier des idées. Climat et démocratie, mêmes combats ?

Mais les citoyens de demain sont en train de se faire entendre par des moyens très ingénieux.

La ville japonaise de Yahaba, qui compte 27 000 habitants, n’a rien d’exceptionnel, hormis le fait qu’elle accueille l’une des expériences les plus originales de l’histoire de la démocratie moderne, qui ouvre des horizons insoupçonnés. Depuis 2015, ses habitants participent à Future Design, une expérience unique de démocratie participative, dans le cadre de laquelle ils sont invités à des réunions publiques pour discuter des projets concernant l’avenir de leur ville. Au début, les participants sont eux-mêmes, avec leur propre point de vue. Mais ensuite, et c’est là que ça devient intéressant, ils doivent porter des sortes de toges colorées et s’imaginer vivre en 2060.

L’étonnant, c’est que quand ils se mettent dans la peau des habitants de 2060, les habitants réclament des mesures bien moins frileuses, que ce soit dans le domaine de la santé ou de la lutte contre le changement climatique. Grâce à Future Design, les habitants de Yahaba ont ainsi accepté de voir leur facture d’eau augmenter de 6 % pour financer un investissement à long terme dans les infrastructures nécessaires à une bonne gestion de l’eau de la ville. Ils s’étaient rendu compte que c’était indispensable pour leurs enfants et leurs petits-enfants.

Un principe venu des Iroquois

Cette expérience est une telle réussite qu’en avril 2019 le maire de Yahaba a mis en place un bureau des stratégies du futur afin que Future Design soit utilisé dans toutes les prises de décision. La méthode a rapidement fait son chemin au Japon et est utilisée dans des grandes villes comme Kyoto, Matsumoto et Suita. Début 2020, les habitants d’Uji, une ville au sud de Kyoto, ont créé une assemblée de citoyens sur le modèle de Future Design pour faire pression sur leurs élus. Même le ministère des Finances japonais l’utilise comme outil pour contrecarrer le court-termisme qui domine la mise en place de stratégies économiques.

Pour un mouvement né au Japon [à partir de travaux menés au sein du département d’économie de l’université de Kochi, dans le sud de l’île de Shikoku], les origines de Future Design ont de quoi surprendre. “Nous nous sommes inspirés des Iroquois, qui cherchent à anticiper le bien-être des générations futures sur sept générations à chaque prise de décision”, explique le fondateur du mouvement, Tatsuyoshi Saijo, professeur d’économie à l’Institut de recherche Future Design de l’université de Kochi. Si les humains se laissent évidemment séduire par les récompenses immédiates, nos cerveaux savent mieux planifier le long terme et envisager des possibilités futures, contrairement à ce que croyons. “Se projeter dans l’avenir n’est pas facile à assimiler pour notre cerveau, dit-il, mais il y a désormais tout un corpus de recherches en neurosciences qui révèlent la capacité du cerveau humain à faire ce grand saut dans l’inconnu.”

Mouvement mondial

Pour Saijo, Future Design est indispensable pour s’attaquer à la crise climatique. Son ambition à terme est que cette méthode se concrétise dans un nouveau ministère de l’Avenir et soit mise en pratique dans les sommets internationaux comme le G20, tout en étant adoptée par les petites et grandes villes dans le monde entier. “Nous devons concevoir des structures sociales qui activent notre capacité à nous projeter dans l’avenir, dit-il. Si nous ne le faisons pas, la continuité de notre existence est en péril.”

Future Design est juste un exemple de ce mouvement mondial en pleine expansion destiné à en finir avec cette vision à brève échéance qui gangrène la vie politique. Au pays de Galles, il existe une déléguée aux générations futures [lire ci-dessous], dont le rôle est d’étudier en profondeur les répercussions des politiques publiques sur le bien-être des citoyens dans trente ans, et une campagne active est actuellement menée pour que l’ensemble du Royaume-Uni soit doté de son propre délégué.À lire aussi:Point de vue. Changement climatique : il est grand temps de paniquer

Dans le même temps, l’ONG américaine Our Children’s Trust a engagé des poursuites inédites contre le gouvernement fédéral des États-Unis, au nom de 21 jeunes qui réclament le droit à la stabilité climatique et à une atmosphère respirable pour leur génération et celles à venir. Cette action en justice a déjà ouvert la voie à des actions tout aussi novatrices dans le monde entier, de la Colombie au Pakistan, de l’Ouganda aux Pays-Bas. [En France, l’État a été condamné mercredi 3 février pour “carences fautives” et condamné à verser 1 euro symbolique à quatre associations plaignantes dans le cadre de l’“Affaire du siècle”].

Les gouvernements auront toujours besoin de se concentrer sur des urgences comme la crise du Covid-19, mais ces initiatives montrent qu’il est possible de prendre en compte l’intérêt des futures générations grâce à des mesures ancrées dans le présent. Et elles viennent concrétiser une réflexion de Jonas Salk, père du vaccin contre la polio en 1955, qui reconnaissait l’importance de prendre du recul et écrivait : “La question la plus importante à se poser est la suivante : sommes-nous de bons ancêtres ?”Roman Krznaric

Notre Charte


Pourquoi une association ?

  • Pour créer un lieu de réflexion et d’action sur une façon de gérer une municipalité par une implication et une consultation citoyenne large et renseignée sur les dossiers à traiter.
  • Pour communiquer et partager avec les habitants de Mennecy les différents points vues sur les enjeux actuels ou à venir de notre commune.
  • Pour s’informer mutuellement sur les différents sujets qui sont ou pourraient être traités dans notre ville.
  • Pour recueillir les témoignages sur les décisions qui sont prises ainsi que sur le niveau d’implication des citoyens à Mennecy.
  • Pour permettre à chacun, suivant sa volonté et ses moyens, de participer effectivement à la vie de la commune et d’être en capacité de contribuer à l’élaboration de propositions concrètes.
  • Pour que notre association bénéficie légalement des services tels que prêt de salle et subvention de la mairie.
  • Pour que nous puissions constituer une petite trésorerie, par le paiement des cotisations des adhérents, nécessaire à la gestion financière de nos actions.
  • Parce que la loi sur les associations procure une protection juridique de fait.

Avec quels objectifs ?

  • Créer dans la commune de Mennecy un élan de participation aux
  • affaires municipales.


Pour quelles actions ?

  • Actions d’analyse et d’information
  • Analyse des dossiers de projets.
  • Information de la population.
  • Soutien de la population pour des questions particulières (conseil et assistance éventuelle)
  • Actions de contestation des projets de la municipalité quand cela s’avère nécessaire.
  • Evaluation de l’impact écologique des orientations municipales.
  • Evaluation par rapport à « l’intérêt général » des orientations municipales.
  • Saisines auprès de la commune au nom de l’association.
  • Recours légaux en cas de nécessité.
  • Actions visant à l’établissement progressif d‘une démocratie municipale
  • Information progressive de la population sur le fonctionnement du municipalisme, et sur les avantages du développement d’une démocratie citoyenne locale.
  • Mise en place progressive de commissions thématiques, municipales ou par quartiers, dont la finalité sera d’impliquer les habitants dans la vie de la commune


Par quels moyens ?

  • Création d’un comité de pilotage
  • Organisations de réunions d’information sur la démocratie locale et sur l’écologie démocratique. Avec un rythme assez soutenu.
  • Eventuellement, invitation de personnalités sur des sujets voisins.
  • Création d’un site Internet d’informations, de documentation et de renseignements pratiques.
  • Occupation de l’espace public.
  • Organisation des commissions à l’occasion d’une question d’actualité sur le sujet. Pour réunir les commissions se posera la question des lieux de réunion

Par quelle organisation ?

  • Une Association loi 1901 simple
  • Des statuts adaptés.
  • Une charte définissant de manière précise les buts, objectifs et moyens.
  • Création d’un comité de pilotage qui veillera, en permanence à la bonne orientation du projet et, en cas de progression insatisfaisante, apportera les mesures correctives nécessaires. Ce comité se réunira très régulièrement.
  • Les réunions pourront être organisées par des moyens en ligne ou par téléphone.
  • On évitera les débats passionnants et passionnés qui ne font rien avancer et perdre un temps précieux. Pour cela on favorisera les textes préalables permettant l’approbation ou non par amendements écrits et justifiés, suivi d’un vote fermé, la démocratie y gagnera et notre calendrier aussi !

Règles internes

  • Cotisation pour tous avec, éventuellement une différenciation par catégories. Association ouverte à tous, y compris les habitants extérieurs à la commune de Mennecy.
  • L‘adhésion ne sera fermée à personne. Mais les adhérents seront clairement informés (que la sensibilité de l’association se situe à ce que l’usage populaire désigne sous le substantif de «gauche ». Ce qui sous-entend que notre orientation est humaniste, écologique et sociale au sens le plus général, et qu’elle refuse le libéralisme lorsqu’il est imposé par le non-respect de la démocratie.
  • L’association sauvegardera toute son indépendance vis-à-vis de quelque parti politique que ce soit

Nos statuts

STATUTS

 ARTICLE 1 – DÉNOMINATION

La dénomination est : « Association Citoyenne Pour Mennecy».

 ARTICLE 2 – OBJET

Cette association a pour objet :

– la promotion de la démocratie locale, de la transparence de l’action publique, de la probité et de l’éthique des élus et

dirigeants d’établissements publics, de la limitation du cumul des mandats et des fonctions non électives, de la gestion

responsable des structures publiques et de la lutte contre les conflits d’intérêts.

– l’expression des besoins et des souhaits de la population essonnienne et francilienne en matière de gestion publique,

d’environnement, d’urbanisme, d’équipements collectifs et de développement et d’aménagement du territoire.

– la protection, la préservation et la valorisation du patrimoine naturel de la vallée de l’Essonne et plus largement de

l’ensemble du département de l’Essonne, de la région Île-de-France et de ses alentours.

– la défense de la ruralité des territoires du sud du département de l’Essonne et la promotion d’un développement

raisonné des zones urbaines du nord afin d’assurer à leurs habitants des standards élevés de qualité de vie.

– la protection du cadre de vie des citoyens contre toute pollution visuelle, auditive, olfactive et autres, ainsi que contre

tout projet pouvant nuire à l’environnement, à la tranquillité publique ou à la santé publique.

Pour cela, elle s’appuie sur :

– la réflexion prospective sur l’évolution souhaitable pour la vallée de l’Essonne, le département de l’Essonne et la

région Île-de-France ;

– la concertation et la demande d’informations auprès de représentants de collectivités et autres décideurs publics

(communes, département, région, établissements publics de coopération intercommunale, syndicats mixtes, sociétés

publiques, etc.) ;

– la recherche de propositions visant le maintien de la vocation traditionnelle et rurale du sud du département de

l’Essonne et de la qualité de vie qui s’y rattache, ainsi qu’un développement raisonné des zones urbaines ;

– la traduction de ces options en termes urbanistiques et d’organisation du territoire ;

– la mise en oeuvre de tous moyens et de toutes mesures concourant à la réalisation des objectifs précédents ou à la

protection de l’intérêt général, y compris devant les juridictions de l’ordre judiciaire ou administratif.

L’association agit dans le cadre du département de l’Essonne. Elle ne s’interdit cependant pas de prendre part à des

initiatives plus larges, y compris en justice, dès lors que lesdites initiatives ont des conséquences prévisibles sur la vie

des citoyens essonniens : par exemple, en matière d’aménagement du territoire dans le cadre régional,

d’environnement, ou bien dans les sujets relevant de l’action des établissements publics de coopération dont l’aire

géographique de compétence serait en partie située hors de l’Essonne.

L’association n’adhère à aucun parti politique.

 ARTICLE 3 – SIÈGE

Son siège est situé au 5 rue Canoville 91540 Mennecy

Le Bureau de l’association a le choix de l’immeuble où le siège est établi et peut le transférer dans le même département

par simple décision dont il en réfère à l’Assemblée générale.

 ARTICLE 4 – DURÉE

La durée de l’association est illimitée.

 ARTICLE 5 – MOYENS D’ ACTION DE L’ ASSOCIATION

Les moyens d’action de l’association sont notamment :

– l’organisation de toutes manifestations, publiques ou privées, destinées à la perception de dons devant financer l’action

associative et plus généralement tous moyens légaux permettant la collecte de dons ou de subventions destinées à cet

égard ;

– la communication par un site Internet, par les réseaux sociaux et par courriers électroniques ;

– l’édition et la publication d’ouvrages ayant rapport à l’action associative ou destinée aux bénéficiaires de cette action ;

– des initiatives publiques de sensibilisation des citoyens à la protection du patrimoine et de l’environnement ;

– toute action en justice conformément à son objet social.

 ARTICLE 6 – RESSOURCES

Les ressources de l’association se composent notamment :

– des cotisations annuelles ou exceptionnelles de ses membres, ou des dons de ses membres ;

– des subventions qui pourraient lui être accordées par l’Etat ou les collectivités publiques ;

– du revenu de ses biens ;

– des sommes perçues en contrepartie des prestations fournies ;

– de toutes autres ressources autorisées par les textes législatifs et réglementaires.

 ARTICLE 7 – MEMBRES

7.1. Catégories

L’association se compose de :

– membres fondateurs :

sont considérés comme tels ceux qui participent à la création de l’association et qui versent par la suite une cotisation

annuelle correspondant au minimum au montant de la cotisation des membres actifs.

– membres actifs :

sont considérés comme tels ceux qui versent une cotisation annuelle dont le montant est fixé par le Bureau ou

l’Assemblée générale.

– membres bienfaiteurs :

sont considérés comme tels ceux qui versent le montant d’une cotisation annuelle assortie d’un don en nature ou en

espèces.

– membres sympathisants :

sont considérés comme tels ceux qui manifestent leur soutien à l’association en lui faisant part de leur volonté d’être

enregistrés comme sympathisants. Les membres sympathisants ne sont pas tenus de payer une cotisation annuelle, ne

disposent d’aucun droit de vote au sein de l’association et ne participent pas à l’Assemblée générale. Ils ne peuvent

présenter leur candidature à aucun poste et ne peuvent être titulaires d’une quelconque fonction. Hormis les droits

découlant du cadre légal concernant le traitement des données personnelles, aucun droit et aucun devoir au sein de

l’association ne découlent de ce statut.

Les personnes morales, telles que des associations, peuvent être membres de l’association. Elles acquièrent cette qualité

au même titre qu’une personne physique et disposent des mêmes droits et obligations. Elles sont représentées par une

personne légalement habilitée qui devra pouvoir justifier de sa capacité à engager la personne morale. Il n’y a pas

d’incompatibilité entre la qualité de membre à titre personnel d’un représentant d’une personne morale et la qualité de

membre de la personne morale qu’il représente. Ces deux qualités sont appréciées de façon distincte avec les

prérogatives qui leur sont attachées.

À l’exception des membres sympathisants, chacun des membres dispose d’une voix.

Le patrimoine de l’association répondra seul des engagements pris en son nom, et aucun des associés ou membres du

Bureau, ne pourra en être rendu responsable.

 7.2. Conditions d’adhésion

L’association est ouverte à tous.

Toutefois, le Bureau, statuant à la majorité simple, peut refuser, à tout moment dans les trente (30) jours qui suivent le

dépôt de la demande d’adhésion, d’accorder la qualité de membre à un nouvel adhérent. L’encaissement de la cotisation

ne fait pas obstacle à un éventuel refus du Bureau. En cas de refus de candidature, la cotisation éventuellement perçue

est rétrocédée dans les plus brefs délais et la personne faisant l’objet de la décision ne pourra plus se prévaloir de son

statut de membre. La validité des délibérations auxquelles a participé la personne visée, prises antérieurement à la

décision du Bureau, n’est pas affectée.

Le refus du Bureau d’accorder la qualité de membre n’est pas suspensif mais peut être surmonté par l’Assemblée

générale, lors de sa prochaine réunion ordinaire, statuant à la majorité simple. Dans le cas où l’Assemblée générale

censure la décision du Bureau, le candidat à l’adhésion doit renouveler sa demande en l’accompagnant du versement de

sa cotisation. Il est alors automatiquement réputé jouir de la qualité de membre de l’association à partir de la date de

dépôt de cette nouvelle demande.

 7.3. Perte de la qualité de membre

La qualité de membre de l’association se perd par :

– la démission : le démissionnaire doit légalement être à jour de ses cotisations passées et de celle de l’année en cours et

doit adresser sa démission au Président de l’association ;

– le défaut de cotisation pendant deux années successives pour les membres tenus au versement d’une cotisation.

L’intéressé est alors réputé démissionnaire et reste tenu au paiement des cotisations impayées :

– le décès ;

– la dissolution, pour quelque cause que ce soit, des personnes morales, ou leur mise en redressement ou liquidation

judiciaires ;

– la radiation prononcée pour motifs graves par le Bureau. Dans ce cas, l’intéressé aura été invité par lettre

recommandée envoyée au moins quinze jours à l’avance à se présenter devant le Bureau pour fournir ses explications

sur les faits qui lui sont reprochés. Les décisions du Bureau peuvent faire l’objet d’un recours devant l’Assemblée

générale. Le recours n’est pas suspensif.

Par dérogation à la procédure de radiation, la liste des membres sympathisants peut être librement révisée et ses

membres radiés sur simple décision du Bureau. La qualité de membre sympathisant ne conférant aucun droit particulier

au sein de l’association, la radiation n’est pas susceptible de recours et l’association n’est pas tenue d’en informer le

membre en faisant l’objet.

Le défaut de versement de la cotisation annuelle d’un membre tenu au règlement d’une cotisation ne traduit pas la

volonté du membre de vouloir quitter l’association tant qu’il n’aura pas manifesté cette intention expressément par

écrit. La perte de sa qualité de membre peut toutefois être prononcée conformément aux dispositions du présent article.

 ARTICLE 8 – BUREAU DE L’ASSOCIATION

8.1. Composition

L’association est dirigée par le Bureau de l’association (ou « Bureau »), composé d’un Président, d’un Secrétaire et

d’un Trésorier.

Les membres du Bureau sont choisis par l’Assemblée générale par un vote au scrutin public à la majorité relative, à

moins qu’au moins un des membres de l’Assemblée générale ne demande un vote au scrutin secret. Les membres

sortants sont rééligibles.

En cas de nécessité, un Vice-président, un Secrétaire adjoint, un Trésorier adjoint peuvent également être désignés par

l’Assemblée générale selon les mêmes modalités.

Les membres du Bureau sont élus pour trois ans. Leur mandat coïncide avec le début du premier exercice et la fin du

troisième exercice suivant l’élection, conformément aux dispositions de l’article 12.

Si, pour un quelconque motif, une Assemblée générale n’a pu être réunie pour procéder à la désignation de leurs

successeurs avant le terme de leur mandat, celui-ci est exceptionnellement prolongé pour une durée n’excédant pas un

mois. Le mandat des nouveaux membres du Bureau élus par l’Assemblée générale réunie au cours de cette période de

prolongation est amputé du nombre de jours correspondant à la prolongation, de sorte que la fin du mandat des

nouveaux élus continue à correspondre à la fin du troisième exercice suivant le terme du mandat des membres sortants

du Bureau avant sa prolongation.

 8.2. Prérogatives collégiales

Le Bureau gère l’association et organise la vie de cette dernière.

Il se réunit sur convocation du Président. Ses réunions peuvent être organisées sous forme de visioconférence ou de

conférence téléphonique : elles pourront alors faire l’objet d’un enregistrement sur simple décision du Président et les

pièces (procès-verbal, etc.) pourront être signées électroniquement.

Il délibère préalablement à l’introduction d’un recours en justice ou valide a posteriori une action introduite par le

Président en référé, en cas d’urgence ou en raison de circonstances particulières. Les recours gracieux déposés par le

Président ne sont pas soumis à délibération du Bureau.

Le Bureau est compétent pour autoriser la création de postes salariés, si cette création est nécessaire, sans que la masse

salariale puisse jamais excéder 1/4 des ressources annuelles de l’association.

Il autorise tous achats, aliénation ou locations, emprunts et prêts nécessaires au fonctionnement de l’association, avec ou

sans hypothèque, opposition ou autre avec ou sans constatation de paiement.

Il arrête le montant de toutes indemnités de représentation exceptionnellement attribuées.

De sa propre initiative, il peut fixer et réviser le montant des cotisations annuelles et exceptionnelles sans en référer à

l’Assemblée générale.

Cette énumération n’est pas limitative.

Les décisions relevant des prérogatives collégiales du Bureau sont prises à la majorité simple. En cas de partage, la voix

du Président est prépondérante.

 8.3. Prérogatives individuelles

8.3.1. Président

Le Président du Bureau est le président de l’association. Il définit sa politique, représente l’association dans tous les

actes de la vie civile et est investi de tous pouvoirs à cet effet.

Le Président convoque les Assemblées générales et les réunions du Bureau.

Le Président a qualité pour ester en justice au nom de l’association tant en demande qu’en défense.

En cas de référé, d’urgence ou de circonstances particulières, le Président peut décider seul de l’introduction d’un

recours en justice à charge pour lui d’en informer le Bureau lors de la prochaine réunion de ce dernier. Le Bureau valide

l’introduction du recours dans les modalités prévues à l’article 8.2..

Le Président rend compte à l’Assemblée générale des actions en justice de l’association. Il peut lui demander de

délibérer préalablement à leur introduction. Le vote est consultatif.

Le Président peut décider seul de déposer des recours gracieux sans requérir l’approbation du Bureau ou de l’Assemblée

générale.

Le Président peut déléguer tout ou partie de ses prérogatives à un mandataire.

En cas d’absence ou de maladie, il est remplacé par le Vice-président, et en cas d’empêchement de ce dernier, par le

Secrétaire ou par le membre le plus ancien ou par tout autre membre spécialement habilité par le Bureau.

 8.3.2. Secrétaire

Le Secrétaire est chargé de la correspondance et des archives. Il rédige les procès-verbaux des délibérations et assure

l’exécution des formalités prescrites.

Le Secrétaire peut être éventuellement assisté par un Secrétaire adjoint.

 8.3.3. Trésorier

Le Trésorier est chargé de la gestion du patrimoine de l’association, il fait un rapport financier à l’Assemblée générale

et propose le budget pour l’exercice à venir.

Il effectue tous paiements et perçoit toutes recettes.

Les dépenses supérieures à 3.000 euros doivent être ordonnancées par le Président ou à défaut, en cas d’empêchement,

par tout autre membre du Bureau.

Les achats et ventes de valeurs mobilières constituant le fonds de réserve sont effectués avec l’autorisation du Bureau.

Il tient une comptabilité régulière, au jour le jour, de toutes les opérations et rend compte à l’Assemblée générale.

Le Trésorier présente à l’Assemblée générale son projet de budget pour l’exercice à venir.

Le Trésorier peut éventuellement être assisté par un Trésorier adjoint.

 8.4. Vacance

Si le poste de Président est vacant quelle qu’en soit la cause (démission, décès, etc.), les membres fondateurs de

l’association, statuant à la majorité simple, peuvent désigner le Vice-président (si le poste est pourvu) ou n’importe

lequel d’entre eux au poste de Président.

De même, si le poste de Secrétaire ou de Trésorier est vacant, les membres fondateurs peuvent, selon les mêmes

modalités, désigner respectivement le Secrétaire adjoint, le Trésorier adjoint ou n’importe lequel des membres

fondateurs pour occuper le poste devenu vacant.

Si les membres fondateurs ne peuvent ou ne souhaitent pas faire usage de ces prérogatives, une Assemblée générale est

convoquée par tout membre du Bureau ou, à défaut, par tout membre fondateur, dans les trois mois de la vacance

constatée d’un de ces trois postes (Président, Secrétaire, Trésorier). Elle est présidée par l’auteur de la convocation.

La vacance des postes de Vice-président, de Secrétaire adjoint ou de Trésorier adjoint n’oblige pas à la convocation

d’une Assemblée générale dans les trois mois. Les postes pourront si nécessaire être pourvus lors de la prochaine

Assemblée générale.

Dans tous les cas visés par le présent sous-article, le mandat d’un remplaçant désigné suite à une vacance de poste

s’achève à la date d’échéance initiale du mandat du titulaire remplacé, de telle sorte que tous les mandats des membres

du Bureau s’achèvent toujours simultanément et conformément aux dispositions de l’article 8.1..

 ARTICLE 9 – GRATUITÉ DU MANDAT

Les membres de l’association ne peuvent recevoir aucune rétribution à raison des fonctions qui leur sont conférées.

Sur justification de leurs dépenses, ils sont remboursés de leurs frais, dès lors qu’ils sont en rapport avec l’objet de

l’association.

Les ordres de mission sont signés par le Président et à défaut par un membre du Bureau.

 ARTICLE 10 – ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

10.1. Composition et modalités de convocation

L’Assemblée générale de l’association comprend l’ensemble des membres, sauf les membres sympathisants. Le défaut

de paiement de la cotisation annuelle interdit au membre le vote en Assemblée générale.

Le bureau de l’Assemblée générale est le Bureau de l’association.

L’Assemblée générale se réunit au moins une fois par an et chaque fois qu’elle est convoquée par le Président. Dans des

circonstances exceptionnelles, la réunion peut être organisée sous forme de visioconférence ou de conférence

téléphonique : elle pourra alors faire l’objet d’un enregistrement sur simple décision du Président et les pièces (procèsverbal,

éventuels statuts révisés, etc.) pourront être signées électroniquement à l’issue de la réunion.

Les convocations sont envoyées par courrier électronique au moins 15 jours à l’avance et indiquent l’ordre du jour. À la

demande expresse d’un membre, la convocation pourra lui être adressée par courrier postal. Il appartient aux membres

de tenir le Bureau informé sans délai de leur éventuel changement de coordonnées.

L’ordre du jour est réglé par le Président. Lors de chaque réunion de l’Assemblée générale, le Bureau peut demander à

la majorité simple de ses membres de rajouter des points à l’ordre du jour. Cette demande doit être formulée au début

de la réunion.

Seules les questions soumises à l’ordre du jour doivent être traitées lors de l’Assemblée générale.

Les membres absents peuvent se faire représenter, en donnant pouvoir (ou « mandat ») à un autre membre. Le mandat

est nominatif, écrit et signé. Il peut être transmis au Bureau par voie dématérialisée, postale ou remise en main propre. Il

doit lui être effectivement parvenu avant le début de la réunion. Les mandats en blanc sont attribués au Président ou à

tout autre membre du Bureau. Un membre ne peut détenir plus de deux mandats : les mandats surnuméraires sont

réputés invalides, la validité des mandats étant appréciée en fonction de leur ordre de réception par le Bureau.

 10.2. Prérogatives

L’Assemblée générale entend les rapports sur la gestion du Bureau et sur la situation financière et morale de

l’association. Elle peut soumettre des questions au Bureau par courrier adressé avant l’envoi des convocations.

Elle approuve les comptes de l’exercice et vote le budget du prochain exercice proposé par le Trésorier.

Elle procède à l’élection des membres du Bureau selon les modalités prévues à l’article 8.1.. Les candidatures à chaque

poste du Bureau doivent être déposées auprès du Bureau sortant – par voie dématérialisée, postale ou remise en main

propre – au plus tard huit jours avant la date prévue pour l’Assemblée générale. Chaque candidature doit être

nominative, écrite et signée. Si, au terme du délai imparti, un poste parmi ceux de Président, Secrétaire ou Trésorier n’a

fait l’objet d’aucune candidature, le Président sortant peut, lors de l’Assemblée générale, lancer un appel à candidature

aux membres présents à jour de cotisation. Les candidats se font alors connaître oralement et la procédure de vote se

poursuit normalement.

L’Assemblée générale confère au Bureau ou à certains membres du Bureau toutes autorisations pour accomplir les

opérations rentrant dans l’objet de l’association et pour lesquelles les pouvoirs statutaires seraient insuffisants.

Comme le Bureau, elle peut fixer et réviser le montant des cotisations annuelles et exceptionnelles.

Toutes les délibérations de l’Assemblée générale sont prises à main levée à la majorité des membres présents. Le scrutin

secret peut être demandé soit par le Bureau, soit par le quart des membres présents.

L’Assemblée générale peut statuer sur toutes modifications des présents statuts. Elle peut décider la dissolution et

l’attribution des biens de l’association, la fusion avec toute autre association de même objet. Le Bureau peut s’opposer

à la majorité simple aux modifications prévues par le présent alinéa (changement des statuts, dissolution, attribution des

biens et fusion).

 ARTICLE 11 – PROCÈS-VERBAUX

Les procès-verbaux des délibérations des assemblées sont transcrits par le secrétaire sur un registre et signés du

Président et d’un membre du Bureau présent à la délibération.

Les procès-verbaux de délibérations du Bureau sont transcrits, par le Secrétaire, sur un registre et signés par le

Secrétaire et le Président.

Les pièces peuvent être établies sous forme dématérialisées et peuvent être signées au moyen de signatures

électroniques dont la validité est reconnue par la législation en vigueur.

Le Secrétaire peut délivrer toutes copies certifiées conformes qui font foi vis-à-vis des tiers.

 ARTICLE 12 – EXERCICE COMPTABLE

L’exercice comptable de l’association correspond à l’année civile. Il commence le 1er janvier et s’achève le 31

décembre de chaque année.

 ARTICLE 13 – DISSOLUTION

La dissolution de l’association ne peut être prononcée que par l’Assemblée générale convoquée spécialement à cet effet.

L’Assemblée générale désigne un ou plusieurs commissaires chargés de la liquidation des biens de l’association dont

elle déterminera les pouvoirs.

Elle attribue l’actif net à toutes associations déclarées ayant pour objet similaire ou à tous établissements publics

reconnus d’utilité publique, ou fondations de son choix.

 ARTICLE 14 – RÈGLEMENT INTÉRIEUR

Le Bureau pourra, s’il le juge nécessaire, arrêter et approuver le texte d’un règlement intérieur, qui déterminera les

détails d’exécution des présents statuts.

 ARTICLE 15 – INTERPRÉTATION

En cas de divergence d’interprétation, le Bureau statue sur le sens à donner à la clause des statuts qui s’avérerait

litigieuse. Il est également compétent pour l’interprétation du règlement intérieur. Il statue à la majorité simple. En cas

de partage, la voix du Président est prépondérante.

 ARTICLE 16 – ASSEMBLÉE GÉNÉRALE CONSTITUTIVE

Par dérogation aux dispositions des articles 8 et 10, l’Assemblée générale constitutive composée des membres

fondateurs de l’association adopte les présents statuts et nomme directement par consensus les membres du Bureau de

l’association (Président, Secrétaire, Trésorier). Ces nominations sont portées au procès-verbal.

Si un consensus ne peut être atteint, les procédures prévues aux articles 8 et 10 s’appliquent, hormis les dispositions

concernant les exigences de délai et de forme pour les candidatures au Bureau : les candidats se font connaître

oralement avant le vote.

Le mandat des membres du Bureau désignés par l’Assemblée générale constitutive s’achève au 31 décembre de la

troisième année de leur mandat, sauf prolongation exceptionnelle prévue à l’article 8.1..

Par dérogation aux dispositions de l’article 10.2., l’Assemblée générale constitutive fixe par consensus le montant de la

cotisation annuelle. Si un consensus ne peut être atteint, l’Assemblée générale constitutive détermine le montant par un

vote à la majorité simple. Le montant de la cotisation est porté au procès-verbal.

L’Assemblée générale constitutive peut être organisée sous forme de visioconférence ou de conférence téléphonique.

Dans le respect des exigences légales concernant sa validité, la signature électronique de l’ensemble des pièces

constitutives (statuts, procès-verbal, etc.) est alors permise à l’issue de la réunion.

 ARTICLE 17 – FORMALITÉS

Le Président, au nom du Bureau fondateur, est chargé de remplir toutes les formalités de déclaration et de publications

prescrites par la législation en vigueur, il peut habiliter un tiers pour y procéder. Par conséquent, tous pouvoirs sont

donnés au porteur des présentes à l’effet d’effectuer ces formalités.

Fait en autant d’originaux que de parties intéressées, plus un pour l’association et deux destinés au dépôt légal.

Fait à Mennecy, le 17 janvier 2021.

Didier Balick : Président

Bernard Maurin : Secrétaire

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